10 juin 2013

Vite ... saute sous la douche !

Ben oui, c'est la suite logique de « Ciel mon fasciste ». Suite à de récentes discussions, et puisque une petite piqûre de rappel ne peut pas faire de mal, je m'en vais m'étendre sur quelques considérations concernant les électeurs du Front National qui méritent d'être à nouveau explicitées. Pour la commodité du discours, et parce que j'aime me la péter, je vais jouer à Platon : comprendre que je vais vous poser des questions et y répondre à votre place. Oui, c'est comme ça.

Tous les électeurs du FN sont-ils semblables ?

Non. Ce devrait être une évidence, mais visiblement, c'est plus difficile que prévu à faire admettre. Aux dernières élections, le FN représentait 13 % de l'électorat français, soit plus que le Front de Gauche. Quand on voit la diversité des tendances au sein de la direction même du PS, de l'UMP ou du FdG, comment peut-on envisager un seul instant que près d'un sixième des votants de France soient tous animés par les mêmes motivations, soutiennent les mêmes idées, préconisent les mêmes solutions ? Cette évidence est d'autant plus importante à rappeler lorsque l'on parle du Gard ou du Vaucluse, où les frontistes peuvent représenter jusqu'à 40 % des électeurs. Il n'y a pas grand chose en commun entre l'étudiant obligé de vivre dans les quartiers nord de Marseille faute d'avoir les moyens d'habiter ailleurs, le paysan de l'Aisne qui n'a jamais vu un étranger de sa vie, et le cadre du FN qui réside dans sa propriété familiale de Saint-Cloud. Pourtant, tous les trois ont voté pour Marine Le Pen. Mais pour des raisons différentes.

Le frontiste moyen est-il intégralement en accord avec les thèses du FN ?

Non. Cela paraît absurde rien qu'en le disant. De même que le socialiste moyen n'est pas d'accord avec toutes les positions du bureau national, que l'umpiste moyen aurait bien du mal à être entièrement d'accord à la fois avec Fillon et Copé, et que le militant du NPA se reconnaît justement au fait d'être en désaccord avec ses dirigeants (c'est une blague !), de même, le frontiste moyen est gêné aux entournures par certaines prises de position de la famille Le Pen. Vous qui avez voté PS en 2012 — je m'adresse à ceux qui ont voté utile, pas aux encartés — étiez-vous sincèrement partisan de chacune des soixante propositions de Hollande ? On reproche en particulier au frontiste moyen certaines thèses très brunes du bureau central du FN, révélées notamment par le reportage en immersion de Claire Checcaglini. Peut-on honnêtement condamner un électeur pour des idées de ses élus qui n'avaient précisément pas vocation à être divulguées ? Peut-on condamner en bloc les électeurs de l'UMP à cause de Patrick Buisson ? Peut-on condamner en bloc les électeurs du PS ou du Front de Gauche pour quelque conviction de Hollande ou de Mélenchon que ceux-ci se gardent bien d'exprimer, de peur d'effaroucher l'opinion publique ? Mais, me direz-vous, peut-être le frontiste moyen les partage-t-il ces idées !

Y a-t-il des xénophobes parmi les frontistes moyens ? Et des néo-nazis ?

Oui, indubitablement. Quand une des mes connaissances frontistes m'affirme les yeux dans les yeux que le vomi d'Arabe est plus dégoûtant que le vomi d'Européen, il s'agit sans doute possible de xénophobie. Mais il faut garder en tête que les xénophobes ne sont pas tous au Front National. Quand un ministre UMP publie une circulaire appelant à la répression « principalement des Roms », c'est de la xénophobie. Quand SOS Racisme considère qu'être noir ou basané est un motif suffisant pour se faire plus aider qu'un Européen, c'est de la xénophobie. Plus insidieuse, mais de la xénophobie quand même. Quand un jeune d'origine maghrébine traite un autre jeune d'origine européenne de « fils de pute de sale juif », c'est aussi de la xénophobie. Quant aux néo-nazis, il y en a aussi au FN : quelques uns ont eu l'idée saugrenue de s'en vanter. Mais en général, le nazillon moyen considère que les frontistes sont des couilles molles : lui milite plutôt au Bloc Identitaire ou au GUD.

Que recherche réellement le frontiste moyen ?

Un bouc émissaire. Le monde est éminemment complexe et nombreux sont ceux à qui l'on peut donner une part de responsabilité dans sa misère. Mais déterminer quelle part en est imputable à chacun, que voilà une tâche titanesque ! Si les plus fins analystes de ce monde n'y sont pas parvenus, comment reprocher à des esprits plus simples de chercher une solution plus simple ? C'est humain. En vérité, c'est plus que cela : nos amis les chimpanzés pratiquent eux aussi la technique du bouc émissaire. Et si l'on se regarde en face, on a tous ce travers : au FN on s'en prend aux Arabes, à l'UMP on conspue ces fainéants d'assistés, au PS on vitupère contre ces maudits banquiers, au FdG on vilipende ces salauds de riches, et au NPA on voudrait pendre le dernier patron avec les tripes du dernier curé. Et tant pis pour mon traiteur libanais parfaitement intégré, pour les ouvriers de PSA qui ne demandent qu'à bosser à condition que leur usine ne soit pas délocalisée en Roumanie, pour le banquier qui m'a déconseillé d'ouvrir un PEL alors que sa banque avait besoin d'argent, pour tous les mécènes de France et de Navarre et pour les dirigeants d'entreprise coopérative : on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs. Et tant pis si au fond on sait que ça ne réglera pas tous nos problèmes, il sera toujours temps de trouver un nouveau bouc émissaire...

Que reproche-t-on réellement au wesh ?

Avant toute chose, il faut préciser le sens du mot wesh. Un wesh, c'est ça : http://imgur.com/Kcq1LnI. Il faut donc le distinguer de l'Arabe (http://imgur.com/SA29bL1) et du gros con (http://imgur.com/SAX8lRj) : il appartient aux deux catégories, mais n'en est pas représentatif.
La petite et moyenne délinquance. Pour ce qui est de la petite, elle a toujours existé. Du temps de mon grand-père, des groupes de jeunes hommes venaient régulièrement mettre le dawa dans les balèti, et ce n'étaient pas des étrangers. J'ignore si l'oisiveté est mère de tous les vices, mais assurément, quand on ne fait rien de ses journées, non parce qu'on ne veut rien faire mais parce qu'on ne peut rien faire (pour les quinze mille habitants de mon bled, le cinéma le plus proche est à vingt kilomètres et coûte plus de dix euros la séance), il faut bien trouver de quoi occuper son esprit. Quant à la moyenne délinquance, elle ne concerne qu'une minorité, en général une seule bande dans toute une cité. On comprend aisément les motivations de ces gens : ils n'auraient jamais eu les moyens de se payer leur Mercedes chevrolet avec un salaire d'éboueur... Dans un cas comme dans l'autre, c'est une affaire de misère, et par conséquent cela ne concerne pas que les weshs. Les deux gamins qui ont volé des ordinateurs et essayé de les refourguer au camp de Roms dans le collège où bosse ma femme portaient des noms bien français (le département des Bouches-du-Rhône offre un portable à chaque élève entrant en quatrième, pour replacer le contexte). Et au fin fond de la Picardie, là où jamais un Maghrébin n'a mis le pied, ce sont de bons Gaulois qui lancent des cailloux sur les chiens de passage. Le sieur MC Circulaire vous racontera ça mieux que moi.
L'incivilité. C'est un fait, se faire insulter parce qu'on a eu le malheur de passer devant une tablée de Maghrébins, cela n'a rien de plaisant. Et contrairement à la question de la délinquance, le fait que ce soient des étrangers joue un rôle. En effet, la civilité, c'est un ensemble de codes de comportement acquis par l'éducation. Par conséquent, la capacité à apparaître bien éduqué auprès d'un groupe est inversement proportionnel à la distance culturelle qui nous en sépare. Un rustre bien gaulois semblera moins civilisé à la réception de l'ambassadeur que Rachida Dati ou Najat Vallaud-Belkacem, qui elles-mêmes seront pas trop guindées pour être cordialement reçues à Barbès. Et dans le cas qui nous intéresse, l'éducation « à l'Algérienne » présente un certain nombre de différences culturelles qui font obstacle à son acceptation en France. Il serait erroné de considéré que les weshs n'ont pas été éduqués. Un soir que je rentrais dans ma cité carpentrassienne, précédé de quelques pas par mes grand-parents, nous avons croisé quelques weshs ; leur première réaction a été de leur dire gentiment bonsoir, car la culture maghrébine a beaucoup de respect pour les vieux ; ensuite, ils se sont rendu compte que les vieux en question étaient avec moi, le « sale juif », alors ils ont lancé des cailloux sur la voiture, mais il n'empêche : leur éducation avait parlé. Seulement cette éducation comporte des aspects qui paraissent déplacés ici. Notamment, une organisation clanique de la société, et une défense farouche de ce qu'ils considèrent comme leur territoire : s'ils vous alpaguent quand vous entrez dans la cité, c'est qu'ils voient votre présence comme une agression. Notez bien que je n'approuve pas ce raisonnement, je ne fais que l'expliquer : j'estime pour ma part être en droit de leur inculquer à coups de fusil dans le museau la notion constitutionnelle de liberté d'aller et venir, alias « je suis dans mon pays, je vais où je veux »...
La misogynie. Là encore, un problème culturel. Et qui ne concerne pas que les weshs, mais aussi nombre de vieux Maghrébins. Pour eux, une femme qui ne porte pas le voile et/ou se déplace seule est une pute. Soit, c'est culturel. Mais cela n'a pas lieu d'être sur le territoire de la République. Insulter une femme parce qu'elle est en pantalon, ou parce qu'elle leur adresse la parole sans y avoir été invitée, c'est indécent. Obliger des femmes et des filles à porter la tente, ça mérite des coups de fusil. Refuser que sa fille ou son épouse soit examinée par un médecin homme, c'est criminel.
L'endogamie. Les populations d'origine maghrébine sont plus endogames que celles d'origine européenne. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude de l'INSEE publiée en 2010. Celle-ci montre que les enfants d'immigrés européens sont à 90 % issus de couples mixtes (un immigré, un local), le taux est de 66 % pour les descendants d'Italiens et d'Espagnols, de 33 % pour les Portugais, et seulement 30 % pour les Africains, Maghrébins compris. Or, n'importe quel ethnologue vous dira que le refus de l’inter-mariage est source de tensions importantes. Il semble que cette particularité soit liée plutôt à l'Islam. On remarque la même tendance à l'endogamie chez les musulmans de l'île de la Réunion, qui sont pourtant implantés là-bas depuis plus d'un siècle et qui sont originaires non du Maghreb mais de l'Inde. C'est d'ailleurs la seule communauté qui soit source de conflits sur cette île, modèle de multiculturalisme réussi.
La victimisation. Dernière grand source de tensions avec les weshs, leur utilisation malhonnête des lois antiracistes. Toute critique à leur égard se voit transformée en incitation à la haine raciale. Un tel comportement est d'autant plus insupportable lorsque les mêmes se montrent ouvertement et impunément antisémites : votre serviteur en fait régulièrement les frais, comme vous le savez.

Pourquoi les weshs font-ils de très convenables boucs émissaires ?

Les raisons évoquées ci-dessus ne sont pas coutumières que des weshs. Pour ne parler que des immigrés, puisque l'on ne va pas choisir un bouc émissaire dans sa propre communauté, la moyenne délinquance se rencontre assez souvent chez les Roms, la misogynie chez les immigrés d'Afrique noire, l'endogamie chez les Portugais et la victimisation chez les Juifs. Mais les weshs les regroupent toutes, et ça fait beaucoup pour les mêmes personnes. Par ailleurs, non content de cela, ils se sont constitués en un groupe social délimité. Ils ont un sociolecte qui leur est propre, le « français des banlieues », reconnu comme tel par les chercheurs en linguistique. Ils ont également adopté un style de coiffure particulier, ainsi que des signes de reconnaissance : la fameuse petite sacoche en bandoulière. En d'autres termes, non seulement les weshs accumulent les motifs d'acrimonie, mais ils font en sorte d'être visuellement identifiables, et d'homogénéiser leur groupe social. Ce sont les victimes parfaites pour un sacrifice libératoire.

Pourquoi le FN a-t-il autant de succès sur la question ?

Il existe un problème indéniable avec les weshs. Là encore, ce n'est pas moi qui le dis, mais une enquête très sérieuse des RG : sur 436 meneurs de bandes de délinquants étudiés, 87 % ont la nationalité française, et 67 % sont d'origine maghrébine. Et tout problème appelle une solution. Le FN propose de renvoyer tous les Maghrébins au Maghreb, sauf quelques uns qui montreraient patte blanche. Enfin, pas trop grise, quoi... L'UMP propose de sélectionner les meilleurs d'entre eux par la discrimination positive pour les envoyer à Science Po, et de passer les autres au karcher. Le FdG et le NPA proposent d'abattre le capitalisme, et que le problème se réglera alors de lui-même. Le PS et son chien méchant SOS Racisme nient l'existence du problème, et recommandent au contraire de les aider à trouver du boulot. Chacun a sa préférence pour l'une ou l'autre solution. Celle du FdG serait sûrement la plus profitable pour tous le monde, mais celle du FN est la plus simple et la plus rapide. Et nous arrivons là au nœud du problème.

Le frontiste moyen est-il nécessairement xénophobe ?

Non. Cette réponse peut apparaître surprenante au vu de tout ce qui a été dit jusqu'ici, mais c'est pourtant la seule possible. Si le frontiste moyen vote pour le FN, ce n'est pas nécessairement par xénophobie, c'est parce que le FN propose la solution la plus simple et la plus rapide pour se débarrasser du bouc émissaire du frontiste. Et si les weshs ont ce rôle, c'est pour tout un faisceau de raisons (cf. supra), le fait qu'ils soient étrangers ne suffisant pas à l'expliquer. Dans les années 1790, de jeunes bourgeois oisifs occupaient leurs soirées en allant tabasser des passants au hasard, à grands coups de canne. Nul doute que si ces brave Français bien de chez nous représentaient de nos jours la source la plus visible de perturbation sociale — j'insiste sur l'importance de la visibilité : Michelin qui licencie sept mille personnes l'année de ses bénéfices records cause plus de tort à l'électeur moyen que Karim qui tague les murs, mais ça se voit moins et plus tardivement — non seulement le frontiste moyen laisserait les weshs tranquilles, mais en plus il voterait pour le Front de Gauche, qui proposerait la solution la plus simple et la plus rapide pour se débarrasser de ces racailles de bourgeois. D'ailleurs, je rappelle à toutes fins utiles qu'une bonne partie de l'électorat frontiste votait PC il y a encore trente ans...

Pourquoi tant de haine envers les frontistes ?

Notre démocratie va mal. Les médias, censés représenter un contre-pouvoir, sont presque intégralement entre les mains de grands groupes capitalistes ou sous perfusion de la publicité. La classe politique est noyautée par quelques grands partis, qui en plus sont poreux : Hollande embauche toute la promotion Voltaire, Huchon est sauvé de la taule par l'UMP, le PS fait cadeau d'une circonscription à Bernadette Chirac dont la fraude électorale a pourtant été démontrée, l'UMP et le PC se partagent les marchés juteux de la Petite Couronne, etc. La corruption règne dans les hautes sphères de l'État et des collectivités territoriales : Balardgone, Médiator, hippodrome de Compiègne, affaire Tapie, affaire Guérini, j'en passe et des meilleures. Notre démocratie est éminemment complexe et nombreux sont ceux à qui l'on peut donner une part de responsabilité dans sa décrépitude. Mais déterminer quelle part en est imputable à chacun, que voilà une tâche titanesque ! Si les plus fins analystes de ce pays n'y sont pas parvenus, comment reprocher à des esprits plus simples de chercher une solution plus simple ? C'est humain. En vérité, c'est plus que cela : nos amis les chimpanzés pratiquent eux aussi la technique du bouc émissaire. Et dans un certain milieu, on a décrété que le FN et ses électeurs feraient de très bons boucs émissaires. Il est vrai que les plus hautes instances du FN laissent parfois échapper quelque idée de projet limitant la démocratie en France. Il est si simple, si pratique alors de mettre tous les électeurs du FN dans le même panier, de les accuser de soutenir ces élans antidémocratiques, de les accuser de ce fait de tous les maux de notre démocratie ! Peut-on vraiment blâmer les gens qui pensent ainsi ? Il est plus simple d'agir ainsi que de se demander pourquoi deux des principaux droits de l'Homme donnent à un patron le droit de mettre son personnel à la porte pour son seul profit et de prendre les armes si l'État se pique de l'en empêcher... (article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen)

En quoi est-ce une erreur de diaboliser le FN ?

Pour la même raison que les lois mémorielles sont une connerie sans nom. Pour rappel, les lois mémorielles, ce sont ces lois qui font de la négation des camps d'extermination un délit. Ainsi, au lieu d'expliquer à un jeune nazillon pourquoi on est certains que les camps ont existé, on peut désormais se contenter de lui répondre « Ta gueule, t'as pas le droit de dire ça », le confortant de ce fait dans son opinion qu'un grand lobby judéo-maçonnique essaye d'étouffer la vérité. Monsieur Odieux Connard a écrit des choses vachement bien sur le sujet. Il en va de même avec les électeurs du FN. En s'efforçant de leur interdire l'espace public, on nie que leurs revendications puissent être légitimes — ne pas se faire insulter en allant faire ses courses, ne pas croiser de fantôme à chaque coin de rue, avoir un travail aussi rémunérateur que le trafic de shit en bas de l'immeuble... — et ce faisant on les pousse à l'extrémisme. Alors qu'en discutant avec eux, on peut leur faire prendre conscience qu'en votant FN, leur tranquillité dans la cité sera au prix d'un État policier. On peut aussi prendre conscience nous-mêmes que les solutions du FN ne sont pas totalement stupides : en les adaptant, on peut essayer d'obtenir un compromis acceptable, qui permette d'offrir un peu de calme au frontiste moyen et au maghrébin intégré moyen le temps d'abattre le capitalisme ! Quant aux revendications qui ne nous semblent pas légitimes — fermer les frontières à l'immigration — qui sommes-nous pour décider qu'elles n'ont pas leur place dans le débat public ? Le NPA veut interdire les licenciements, le FdG veut instaurer un revenu maximum, Europe Écologie veut abandonner le nucléaire, l'UMP veut déréguler complètement l'économie. Chacun de ces projets, s'il venait à être appliqué, serait aussi lourd de conséquences — oserai-je dire dangereux ? — que les propositions les plus controversées du FN. Et pourtant, personne ne songe à censurer ces partis !

Et le problème des weshs, comment on le règle ?

Vaste question, à laquelle je me garderai bien de répondre de manière définitive. Mais je pense que la première chose à faire, c'est de traiter les weshs comme ce qu'ils sont : des citoyens français comme les autres. Ce n'est pas parce qu'ils sont d'origine maghrébine qu'il faut se montrer plus conciliant à leur égard. Quand des jeunes de ma cité ont caillassé les pompiers venus éteindre la voiture qu'ils avaient incendiée, la police n'aurait pas dû les disperser au flashball, elle aurait dû faire une descente dans les immeubles et mettre tous ces connards au gnouf. Comme elle l'aurait fait s'ils s'étaient appelés Clavel ou Soubeyrous. Et j'emmerde SOS Racisme. Profondément.

5 commentaires:

  1. Excellent article, très complet.
    Je n'avais jamais vu les lois mémorielles sous cette angle, et vu comme ça, ça parait profondément débile.

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  2. En dehors du seul paragraphe portant sur la définition du wesh, je suis complètement d'accord avec la totalité de l'article.

    Tu supposes que le wesh appartient à l'ensemble "Arabes" et à l'ensemble "Gros Cons", ce n'est pas entièrement faux. Mais si c'était entièrement vrai, dans quelle catégorie range-t-on les Blancs/Noirs/Asiats/Juifs/Autre qui partagent les traits culturels de leurs congénères Arabes (tenue vestimentaire étrange, petite et moyenne délinquance, misogynie, victimisation, racisme, franche hostilité envers les forces de l'ordre et musique de merde) ?

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  3. Tu dis pas que des conneries, mais pitié stop les clichés et les catégorisations à deux balles !

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  4. Dans le paragraphe de la troisième question, tu devrais remplacer "xénophobie" par "racisme". La xénophobie est la peur de l'étranger, ainsi le racisme anti-blanc en France n'est pas de la xénophobie.

    Sinon quand tu distingue les 3 électeurs types du Sud de la France (l'étudiant, le paysan et le nanti), tu oublie les désabusés qui veulent juste du changement radical, peu importe la finalité, qui en a marre de tourner en rond politiquement. (Ça a failli être moi en 2012)

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  5. @krok : tu as raison, j'ai sacrifié l'exactitude sur l'autel de la beauté de la formule.

    @CthulhU : un peu plus de détail dans les reproches me siérait fort. :)

    @kine : je suis d'accord avec la seconde remarque, mais les désabusés n'entrent pas vraiment dans les considérations de la suite de l'article, puisque justement ils se foutent de la finalité. Quant à la première, je ne suis pas d'accord, mais c'est une affaire de définition : pour moi, la xénophobie est la haine ou la crainte de ce qu'on considère comme étranger à son groupe social, sans que ça recouvre strictement les frontières étatiques ou raciales. Quand un wesh insulte un Juif, quelle que soit sa couleur de peau, au motif qu'il n'est pas arabo-musulman, c'est xénophobe, pas raciste. Quant un méridional déteste les Français du nord, par principe, parce que c'est tous "des connards de touristes" (je ne parle pas de moi ^^), ce n'est pas du racisme, c'est de la xénophobie. M'enfin on ne va pas s'écharper pour du vocabulaire, l'important c'est que le message soit passé.

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